De nombreux pays frappés par le VIH ou le paludisme sont gravement handicapés dans leurs combats contre les épidémies du fait du prix d’accès aux moyens de diagnostics et aux traitements. Peut-être plus pour longtemps. Une équipe d’ingénieurs de Stanford a conçu une alternative moins coûteuse. Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences décrit une micro-puce réutilisable capable de diagnostiquer de nombreuses maladies. Chaque puce est fabriquée grâce à une imprimante à jet d’encre standard. L’assemblage ne prend que 20 minutes. L’ensemble ne coûte qu’un cent. Quid de la qualité du diagnostic de cette nouvelle solution ultra-low cost ? Les chercheurs ont voulu tester la précision de la micro-puce en lui faisant mesurer le nombre de cellules contenues dans un échantillon. Le nombre de cellules immunitaires est souvent utilisé pour diagnostiquer des maladies infectieuses comme la tuberculose et le paludisme, et traditionnellement réalisé via une technique appelée cytométrie en flux qui peut coûter 100 000 $ pour l’équipement seul. La puce a 1 cent a obtenu le même résultat.
