Il y a quelques années des chercheurs allemands et japonais parvenaient à simuler 1% de notre activité cérébrale pendant 1 seconde. Pour réussir cette prouesse il a fallu toute la puissance d’un des superordinateurs les plus puissants du monde.
Vous vous souvenez d’Agabi et de l’informatique biologique neuronal, on en parlait il y a quelques semaines ? Sa startup Koniku vient de dévoiler le prototype d’une puce en silicon constituée de 64 neurones. La première application ? Un drone capable de sentir les explosifs. Pour créer ce dernier Agabi et son équipe ont du résoudre 3 problèmes :
- Structurer les neurones de la même façon que dans nos cerveaux
- Pouvoir lire et écrire des informations dans chaque neurone
- Créer un environnement au sein duquel les neurones restent stables
En créant pour chaque neurone une coquille spéciale, l’équipe de Koniku peut contrôler la température et les niveaux de PH mais aussi envoyer des nutriments aux neurones pour les maintenir en vie. Ils maîtrisent également la façon dont communiquent entre eux les neurones au sein de ces coquilles.
Si avec 64 neurones un drone acquiert un puissant sens de l’odorat, quelles pourraient être les prochaines étapes ? Selon les estimations d’Agabi, une puce Koniku avec…
- 500 neurones peut alimenter une voiture autonome
- 10 000 neurones permet de traiter des images en temps réel à un niveau de performance comparable à celui de l’œil humain
- 100 000 neurones fait entrer la robotique dans l’ère des stimuli sensoriels multiples
- 1 million de neurones nous donnera un ordinateur qui peut penser par lui-même
Le chemin à parcourir est encore long. Il y a environ 100 000 neurones dans un morceau de cerveau de la taille d’un grain de sable.
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