Covid19 : la distanciation sociale pourrait-elle relancer notre enthousiasme pour la conduite autonome ?

Image par Gerd Altmann de Pixabay

Des navettes et des taxis à conduite autonome sont actuellement à l’essai, bien que les essais aient cessé en raison de la COVID-19. Les arguments en faveur des véhicules autonomes n’ont pas toujours été clairs non plus. Les promoteurs de cette technologie affirment qu’elle permettra de réduire le nombre d’accidents et de rendre les routes plus sûres. Mais nous sommes encore loin du compte. Pour l’instant, M. Robinson affirme que le public reste sceptique, surtout après des cas comme celui de 2018, où un véhicule Uber à conduite autonome a tué une femme en Arizona.

COVID-19 et la nécessité de limiter l’exposition à d’autres personnes, l’idée d’un service délivré par un véhicule autonome pourrait commencer à avoir plus de sens. Pendant la pandémie, de nombreuses entreprises de livraison ont déjà adopté la livraison sans contact, c’est-à-dire que le chauffeur laisse des objets devant la porte, par exemple.

En Floride, la clinique Mayo a commencé à utiliser Beep, une navette à conduite automatique, pour transporter les tests COVID-19 d’un site de test à un laboratoire de traitement. En Chine, Neolix, une start-up qui vend de petites camionnettes de livraison robotisées, a remarqué une augmentation des commandes après que ses camionnettes aient été utilisées pour désinfecter les rues et pour livrer de la nourriture et des fournitures médicales aux travailleurs de la santé.

En tenant compte d’un possible regain d’intérêt pour les véhicules autonomes, M. Robinson pense qu’il faudra attendre 30 à 40 ans avant de voir les véhicules autonomes de niveau 5 (véhicules autonomes pouvant rouler partout sans conducteur). Pour y parvenir, les capteurs doivent devenir moins chers, les caméras doivent être améliorées et, plus important encore, les entreprises et les gouvernements doivent décider des normes de sécurité.

Il existe déjà des voitures sans conducteur de niveau 4, gérées par des sociétés telles que Uber et Waymo. Ces véhicules opèrent dans des zones géo-classées, où ils sont limités à des routes spécifiques grâce au GPS. M. Robinson pense que les entreprises pourraient réaliser des bénéfices grâce aux véhicules de niveau 4 d’ici la fin de la décennie.

La suite ici (Jason Tchir)

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