Prêt à tout pour collecter des données, Facebook a secrètement payé des gens pour installer un VPN “Facebook Research” qui permet à l’entreprise d’aspirer toute l’activité téléphonique et web d’un utilisateur, de façon similaire à l’application Facebook Onavo Protect que Apple a interdit en juin et qui a été supprimé en août. Facebook s’absout des contraintes de l’App Store et récompense les adolescents et les adultes pour télécharger l’application de recherche en lui donnant un accès root au trafic réseau, ce qui pourrait être une violation de la politique. Depuis 2016, Facebook paie aux utilisateurs âgés de 13 à 35 ans jusqu’à 20 $ par mois plus les frais de recommandation pour vendre leur vie privée en installant l’application iOS ou Android “Facebook Research”. Facebook a même demandé aux utilisateurs de faire une capture d’écran de leur page d’historique de commande Amazon. 7 heures après avoir publié cet article, Facebook a déclaré à TechCrunch qu’il mettrait fin à la version iOS de son application Reseach. Néanmoins, le programme de recherche de Facebook continuera à fonctionner sur Android.
Facebook s’est lancé pour la première fois dans la collecte massive de données après avoir acquis Onavo pour environ 120 millions de dollars en 2014. L’application VPN a permis à Facebook d’analyser en profondeur les autres applications utilisées sur le smartphone. Une enquête de Techcrunch a récemment dévoilé que Facebook travaillait avec 3 services en bêta test d’applications pour distribuer l’application Facebook Research : BetaBound, uTest et Applause. Facebook a commencé à distribuer l’application Research VPN en 2016.
Facebook s’intéresse particulièrement à ce que font les adolescents sur leur téléphone, car ils abandonnent de plus en plus le réseau social en faveur de Snapchat, YouTube et l’acquisition d’Instagram par Facebook. Un aperçu de la popularité auprès des adolescents de l’application de musique vidéo chinoise TikTok et du partage de mêmes a conduit Facebook à lancer un clone appelé Lasso et à commencer à développer une fonction de navigation de mêmes appelée LOL.
