Le séquençage ADN : un enjeu majeur pour les compagnies d’assurances (canadiennes)

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Il y a un consensus croissant parmi les généticiens : séquencer votre ADN, c’est à dire d’avoir la possibilité d’analyser votre code génétique en détail et à moindre coût, va inévitablement révéler des choses que vous n’aviez pas l’intention de découvrir. En outre, les experts conviennent qu’être génétiquement prédisposé à une maladie ne garantit pas pour autant que vous la contracterez un jour. Le Canada est actuellement le seul pays du G7 sans loi pour protéger leurs citoyens contre la discrimination fondée sur la génétique, mais cela pourrait changer bientôt. Le pays envisage une nouvelle loi fédérale intitulée la Genetic Information Non-Discrimination Act (GINA) qui rendrait illégal, entre autres, pour les assureurs d’exiger les informations génétiques dans le cadre d’une assurance maladie. Toujours est-il que les assureurs canadiens qui demandent déjà des données détaillées sur la santé de leurs assurés, se battent bec et ongles pour le droit d’exiger ces informations aux personnes qui souhaitent souscrire à leurs assurances. “Nous voulons juste la capacité d’être en mesure de recueillir des informations quand cela est valide et pertinent“, a déclaré Frank Zinatelli, avocat général pour l’Association canadienne des compagnies d’assurances, au cours d’une table ronde à l’Association internationale des congrès de confidentialité Professionnels à Toronto jeudi 12 mai.

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Ingénieur en technologie de l'information, passionné par l'innovation et la singularité. Co-fondateur du think tank virtuel Paris Singularity.

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