Zoom sur la course pour pirater le cerveau humain

Bryan Johnson, un entrepreneur de 40 ans dans les nouvelles technologies, a vendu son entreprise pour 800 millions de dollars. Puis il a décidé de poursuivre un rêve incroyablement ambitieux : prendre le contrôle de notre évolution et créer un meilleur humain. Il ambitionne de mettre au point une “neuroprothèse”, un dispositif qui nous permettrait d’apprendre plus vite, d’augmenter notre mémoire, de “coévoluer” avec l’intelligence artificielle (IA), de percer les secrets de la télépathie et peut-être même de connecter nos espirts. Il aimerait également trouver un moyen de télécharger des compétences telles que les arts martiaux, comme dans Matrix. Et il veut vendre cette invention à un prix qui le rendrait attractif pour le marché de masse ,afin qu’il ne soit pas réservé à une élite.

Pour l’instant, Bryan Johnson n’a qu’un algorithme sur un disque dur. Lorsqu’il décrit la neuroprothèse aux journalistes et aux auditeurs en conférences, il utilise souvent l’expression médiatique de “puce dans le cerveau”, mais il sait qu’il ne vendra jamais un produit grand public qui nécessiterait de forer des trous dans les crânes des gens. Au lieu de cela, l’algorithme se connectera au cerveau via une variété d’interfaces non invasives développées par des scientifiques du monde entier (depuis de minuscules capteurs pouvant être injectés dans le cerveau jusqu’aux neurones génétiquement modifiés qui peuvent échanger des données sans fil avec un récepteur en forme de chapeau). Toutes ces interfaces proposées sont soit des chimères, soit à des années de devenir une réalité. Alors en attendant, il utilise des fils attachés à l’hippocampe de Dickerson pour se concentrer sur un défi encore plus grand.

Ces derniers vont enregistrer les signaux électriques que les neurones de Dickerson se transmettent pendant une série de simples tests de mémoire. Les signaux seront ensuite téléchargés sur un disque dur, où l’algorithme les traduira en un code numérique qui peut être analysé et amélioré – ou réécrit – dans le but d’améliorer sa mémoire. L’algorithme traduira ensuite le code en signaux électriques à envoyer dans le cerveau.

La suite ici (John H. Richardson)

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