Le mois prochain, l’industrie des semi-conducteurs dans le monde entier s’apprête à reconnaitre officiellement que la loi de Moore qui a alimenté la révolution des technologies de l’information depuis les années 60, touche à sa fin. Cette règle de base indissociable de l’informatique stipule que le nombre de transistors sur un microprocesseur double tous les deux ans, doublant ainsi la performance de la puce. L’amélioration exponentielle que la loi décrit a transformé les premiers énormes machines des années 1970 en ordinateurs de bureaux dans les années 1980 et 1990, et de là a émergé l’Internet haut débit, les smartphones et les voitures, réfrigérateurs et thermostats connectés qui sont de plus en plus répandus aujourd’hui. Si la loi de Moore n’est plus vraie pour les puces en Silicon, des chercheurs travaillent d’arrache pied sur de nouvelles technologies de substitution, bien plus puissantes et moins gourmandes en énergie pour changer de paradigme informatique : les ordinateurs biologiques, l’informatique neuronal, des semi-conducteurs à taille atomique, les ordinateurs quantiques… sans compter que Google pourrait construire prochainement ses propres micro-processeurs.
Vers un nouveau paradigme informatique
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