L’une des curieuses caractéristiques de la science des réseaux est que des réseaux identiques sous-tendent différents phénomènes. En conséquence, ces phénomènes ont des similitudes profondes qui sont loin d’être évidentes à première vue. En voici quelques bons exemples : la propagation des maladies, la taille des feux de forêt, et même la distribution de la magnitude d’un séisme. Tous suivent un schéma similaire. Ceci est une conséquence directe du fait qu’ils partagent la même structure de réseau.
Il n’est généralement pas surprenant que des mêmes «lois» émergent lorsque les physiciens trouvent de mêmes réseaux sous-jacents à d’autres phénomènes. Cela est arrivé à plusieurs reprises dans les sciences sociales. La science des réseaux permet désormais aux sciences sociales de modéliser les sociétés pour étudier la façon dont des idées, des rumeurs ou des modes se propagent à travers la société, et même d’étudier comment cela influence l’opinion.
Pour ce faire, les scientifiques utilisent des outils mis au point pour étudier d’autres disciplines. Voilà pourquoi le nouveau domaine des sciences sociales informatiques est devenu si puissant si rapidement.