Le Forum économique mondial a rapporté que la Chine avait délivré en 2016 4,7 millions de nouveaux diplômes dans les domaines des sciences/technologies/ingénierie/mathématiques (STEM). La Chine a construit l’équivalent de presque une université par semaine. Cette révolution silencieuse entraîne un énorme changement dans la composition de la population mondiale des diplômés. Pendant des décennies, les États-Unis avaient la plus grande proportion d’étudiants universitaires. Ils ont ainsi dominé le marché des cycles supérieurs. Cette forme de suprématie se reflète clairement, chez les 55 à 64 ans, parmi lesquels près d’un tiers de tous les diplômés des principales économies mondiales sont des citoyens américains. Jusqu’ici… L’écart va se creuser considérablement.
Selon des prédictions même modestes, le nombre de diplômés de 25 à 34 ans en Chine va augmenter de 300% d’ici 2030, contre une augmentation d’environ 30% en Europe et aux États-Unis. D’ici 2030, la Chine et l’Inde pourraient former plus de 60% des diplômés en STEM, contre seulement 8% en Europe et 4% aux États-Unis.