L. Bardon . – La nouvelle selon laquelle l’Inde bloquait 59 applications chinoises, dont TikTok, Wechat et Weibo, a suscité de nombreuses discussions dans les médias chinois. Pourtant c’est faire abstraction que le gouvernement chinois considère l’IA comme un outil de gouvernance sociale. Les entreprises de sécurité représentent la plus grande part des 100 premières entreprises d’IA, selon un rapport de la société de conseil chinoise Yiou Intelligence.
La Chine a récemment adopté une loi controversée sur la sécurité nationale qui lui donne de nouveaux pouvoirs étendus sur Hong Kong, tandis qu’Internet a déjà changé de manière spectaculaire pour les habitants de cette ville semi-autonome.
Cette loi permet aux fonctionnaires de la Chine continentale d’opérer à Hong Kong pour la première fois. Elle donne également à Pékin le pouvoir d’annuler les lois locales et crée une série de nouveaux crimes formulés en termes vagues : par exemple, elle rend illégale l’incitation à la « haine » envers le gouvernement chinois. La police de Hong Kong peut censurer le contenu d’Internet et suivre les citoyens en ligne. Elle peut désormais procéder à des perquisitions sans mandat, forcer les plateformes web à supprimer ou à bloquer des postes, saisir des documents électroniques et surveiller les suspects sans contrôle judiciaire.
Facebook, Twitter, Google, Microsoft, Zoom et WhatsApp se sont tous engagés à refuser de se conformer aux ordres du gouvernement de transmettre des données à Hong Kong le 6 juillet. Apple a déclaré qu’il « évaluait » la situation. Le 7 juillet, TikTok a déclaré qu’il se retirerait complètement de la région. Il est probable que toute entreprise technologique qui refuse de respecter les lois locales finira par être bloquée à Hong Kong.