L. Bardon . – L’Europe et le Japon préparent leurs bases sur la Lune pour les alentours de 2030, quand la Chine a sa préférence pour la face cachée de la lune. Outre l’aspect scientifique de ces bases, le potentiel économique est gigantesque! Des entreprises privées s’intéressent de très près aux métaux rares présents sur les astéroïdes. On estime qu’un astéroïde de 500 mètres pourrait contenir plus de platine ( 29 790 €/kg ) que les terriens n’en n’ont jamais extrais. Les métaux seraient extraits sur place, et la précieuse cargaison transportée sur terre. Dans dix ans nous pourrions miner notre premier astéroïde d’après les experts. D’ici là il reste néamoins quelques défis de taille. Le premier étant l’établissement de règlements clairs concernant l’exploitation des astéroïdes.
Le 6 septembre, la Chine a réussi à faire atterrir une fusée réutilisable que le pays avait mis en orbite deux jours auparavant, selon l’agence de presse Xinhua, gérée par l’État. Ce n’est probablement que le premier test d’une série de fusées réutilisables qui quitteront la Chine au cours des prochaines années. La China Aerospace Science and Industry Corp. (CASIC) travaille sur son propre avion spatial nommé Tengyun. Et la société privée iSpace a précédemment suggéré qu’elle voulait développer son propre avion spatial.