L. Bardon . – En 2017, Google et une entreprise leader de la fusion nucléaire annonçaient avoir développé un nouvel algorithme qui avait considérablement accéléré les expériences sur les plasmas, les boules de gaz ultra-chaud au cœur de la technologie énergétique. En travaillant avec Google, Tri Alpha Energy avait considérablement amélioré ses C2-U machines, à tel point que des opérations qui duraient auparavant 1 mois ne duraient plus que quelques heures. L’an dernier une équipe des Hefei Institutes of Physical Science de Chine avait annoncé que son réacteur expérimental EAST (Experimental Advanced Superconducting Tokamak), un “soleil artificiel”, conçu pour reproduire le processus que notre soleil naturel utilise pour produire de l’énergie, venait d’atteindre un nouveau record de température : 100 millions de degrés Celsius (soit la température minimale que les scientifiques estiment être nécessaire pour produire une réaction de fusion nucléaire auto-entretenue sur Terre).
Selon l’Agence France Presse, la Chine a réussi à mettre en marche son réacteur de fusion nucléaire « soleil artificiel » pour la première fois. Il s’agit du plus grand du pays. Bien que cette nouvelle représente une avancée significative, la fusion nécessite encore beaucoup plus d’énergie que celle qui est réellement produite – sans parler des coûts astronomiques qu’implique le fonctionnement d’un tel réacteur. Malgré cette bataille difficile, la communauté internationale investit des milliards dans le développement de réacteurs à fusion qui pourraient un jour devenir une source d’énergie viable.