La bioélectronique et les interfaces homme-machine ont de beaux jours en perspective. Le plus grand défi qui reste à relever, c’est de réussir à faire en sorte que les dispositifs électroniques et le corps soient en mesure de communiquer au niveau moléculaire. Des scientifiques italiens travaillent justement sur le développement d’un système hybride bioélectronique vivant permettant l’échange d’information entre des dispositifs fabriqués par l’homme et les systèmes biologiques. Le travail est détaillé dans AIP Advances. L’équipe de chercheurs a d’abord étudié la biocompatibilité d’un substrat qui relie physiquement les dispositifs électroniques au corps. La réactivité du substrat et des cellules adhérant à celui-ci ont été testées en utilisant des procédés de balayage de lumière. Ces matériaux biologiques ont ensuite été reliés à un composant électrique appelé memristor, un terme issu de la fusion des termes « mémoire » et « résistance ». Ceux-ci permettent la création de circuits électriques qui peuvent fonctionner de façon similaire aux connexions synaptiques entre les neurones.
Quand la bioélectronique devient une réalité
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