Des scientifiques du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) ont mis au point une nouvelle méthode pour produire plus efficacement (et abondamment) des biocarburants. Comme le biodiesel standard exige la transistorisation des huiles végétales ou des graisses animales, le besoin en grandes quantités de matières organiques et de produits agricoles constitue un obstacle majeur. L’équipe KAIST a peut-être en grande partie résolu ce problème en mettant au point une bactérie qui peut produire des volumes d’acides gras plus importants que jamais auparavant.
Pourquoi c’est important ? Les combustibles issus de la biomasse pourraient un jour remplacer les combustibles à base de pétrole comme source de combustible la plus ordinaire au monde. Pour y parvenir, toutefois, des innovations importantes sont nécessaires pour rendre le biodiésel concurrentiel et le rapport entre la biomasse et l’énergie cultivée s’est avéré un obstacle majeur. En réduisant considérablement la quantité de biomasse nécessaire pour atteindre la même densité de carburant, la percée de KAIST pourrait ouvrir la voie à un nouvel avenir pour les biocarburants, libérant une abondance en énergie renouvelable et ce pour un coût beaucoup plus économique que jamais auparavant.