4ème révolution industrielle : comment construire un nouveau contrat social centré « humain »

L’interconnectivité croissante et l’évolution des tendances géopolitiques et technologiques entraînent de nouveaux types de menaces (comme mentionné dans le Global Risks Report 2018) telles que la fraude et le vol de données, les cyberattaques, les migrations involontaires à grande échelle et les bulles financières dans les principales économies. Les mécanismes juridiques et institutionnels existants sont insuffisants pour contrer les menaces actuelles. Comment pouvons-nous faire face aux menaces que le côté obscur de la quatrième révolution industrielle fait peser sur la sécurité humaine ?  Une nouvelle classe émerge du fait de :

  • un contrat social quasiment obsolète
  • des menaces croissantes liées au changement climatique avec de graves conséquences (notamment des mauvaises récoltes et la ruine des infrastructures)
  • une migration forcée à cause de la guerre à l’origine de l’esclavage moderne
  • une crise des réfugiés et une recrudescence de la traite des personnes

Nous devons donc concevoir des outils, des normes et un socle éthique pour relever ces défis et s’assurer que la 4e révolution industrielle soit bénéfique pour l’humain. La rupture en cours impulsée par les technologies exige de nouveaux outils, de nouvelles compétences, de nouveaux partenariats et de nouvelles institutions qui peuvent façonner les technologies pour servir une vision collective de l’avenir.

Les personnes déplacées, les travailleurs, les enfants et les minorités ethniques et sexuelles sont parmi les catégories de personnes les plus vulnérables actuellement. L’imagerie satellitaire à des fins de compréhension démographique, l’utilisation de drones pour donner accès à des services dans des endroits isolés et l’utilisation du big data pour améliorer la prise de décision dans les situations humanitaires pourraient considérablement faciliter la protection de ces catégories.

L’adoption de ces technologies par les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme est beaucoup plus lente que par les organisations privées en raison de l’absence de référentiel commun. Des orientations systématiques sont nécessaires dans l’élaboration des politiques par les pays pour nous préparer au futur du travail qui demande de nouvelles compétences clé comme la résolution de problèmes complexes, la pensée critique, l’intelligence émotionnelle et la souplesse cognitive. La nature du changement dépend beaucoup de l’industrie, mais demande d’adopter une approche centrée sur l’humain. La Finlande, comme d’autres pays, offre par exemple une formation gratuite et accessible à tous pour commencer à en apprendre davantage sur l’IA. Les pays devront également repenser leur capacité à étendre les dispositifs aux populations les plus vulnérables pour qu’elles aient accès à ces nouvelles compétences et qu’elles ne soient pas seulement limitées aux plus riches.

La suite ici (Abhinav Chugh)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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