Si les hommes marchaient comme des robots, les ingénieurs auraient déjà perfectionné la marche sans effort mécaniquement assistée. Mais les habitudes, les maladies et les handicaps peuvent affecter la démarche de quelqu’un de façon unique. Or l’exosquelette idéal doit être facilement accessible et personnalisé.
Les ordinateurs ont toujours du mal à anticiper la façon dont les gens se déplacent. D’un point de vue données, les humains sont bruyants, explique Katherine Poggensee, chercheuse bioméchatronique au Carnegie Mellon. De plus, « ils ont un cerveau, donc ils s’adaptent au fil du temps ». Et bien que les humains trouvent généralement le moyen le plus simple d’effectuer des mouvements, très peu d’entre nous ont la conscience physique et spatiale qui nous permettrait d’expliquer pourquoi une foulée semble plus facile qu’une autre. C’est pourquoi les chercheurs se tournent vers des algorithmes pour rendre les exosquelettes plus efficaces.