Le monde n’est plus seulement dominé par les États-nations. Nous sommes entrés dans une ère de non-état, d’Etats numériques.
Le monde n’est plus divisé en États (pays comme les États-Unis, la France et l’Inde) et en non-États (organisations terroristes comme ISIS et Al-Qaida). Nous avons besoin d’un nouveau langage pour décrire les non-étatiques, les non-méchants. Les États numériques sont des acteurs numériques non étatiques, sans la violence. Comme les États-nations, ils sont très divers. Certains sont l’équivalent des superpuissances mondiales : les Googles, les Facebooks, les Twitters. D’autres sont des opérations paramilitaires, comme GhostSec, une cyberarmée sur invitation créée spécifiquement pour cibler ISIS.
Pour gagner les guerres de l’ère de l’information, les pays doivent reconnaître le pouvoir des États numérique, non pas comme un lieu auxiliaire de rassemblement dans le cyberespace, mais comme des entités critiques exerçant le genre de pouvoir et d’influence nécessaire pour venir à bout des acteurs non étatiques malveillants.
La suite ici (Alexis Wichowski)