Le gouvernement canadien prend au sérieux les défis que doit relever son système actuel de soins de santé, de même que la rapidité des progrès technologiques et leur potentiel impact sur la médecine. Un comité commissionné par le Sénat a invité des chercheurs, des éthiciens, des entrepreneurs et des futuristes à discuter de la voie à suivre. Ils ont récemment publié leurs résultats et proposer des recommandations pratiques pour le futur. C’est la façon dont tout gouvernement responsable devrait œuvrer pour faire entrer son système de santé dans le XXIe siècle. Chaque gouvernement devrait disposer d’un aperçu complet, honnête et détaillé de son propre système de santé, de ses défis et de ses points forts.
Le gouvernement canadien a commencé par trouver des moyens d’éviter un scénario catastrophe. Comment assurer la santé de la population canadienne tout en allégeant la pression exercée sur un système de santé déjà tendu ? Les modalités de financement devraient-elles être revisitées ? Dans quelle proportion ce système devrait soutenir les soins curatifs ou préventifs ? Les gouvernements devraient-ils investir dans l’infrastructure, les ressources humaines ou les technologies ?
Les gouvernements devraient veiller à ce que les solutions possibles, dans ce cas, l’innovation technologique, au travers de l’automatisation des soins de santé grâce à la robotique, à l’IA et à l’impression 3D , soient réalisables. Ainsi, ils devraient inviter les chercheurs, les acteurs de l’industrie concernée et toute partie prenante sur le sujet à se forger une opinion solide sur le sujet. Les décideurs et les législateurs devraient les écouter attentivement et décider en fonction.
Après avoir écouté les experts et examiné les différents avis, les membres du comité commissionné par le gouvernement canadien ont exprimé leurs opinions dans un document. Le rapport du Comité sénatorial permanent a noté que, malgré l’énorme potentiel incarné par ces technologies, les membres ont été frappés par la nécessaire prise de conscience autour de certaines conséquences involontaires liées à leur intégration dans les prestations de soins de santé. Les préoccupations incluaient des considérations éthiques, l’impact sur l’emploi, les difficultés de commercialisation des innovations, les ajustements nécessaires à la formation et à l’éducation et la mise à jour du cadre réglementaire pour les dispositifs médicaux. Pour réussir à intégrer la robotique, l’IA et l’impression 3D dans les prestation de soins de santé, le Canada doit surmonter les obstacles qui se dressent sur son chemin.