L. Bardon . – Dans l’économie de l’expérience, la force engendre la force. Plus une entreprise dispose de données qu’elle sait valoriser, meilleurs sont ses produits ; meilleurs sont ses produits, plus elle peut collecter de données ; plus elle collecte de données, plus elle attire les talents ; plus elle attire de talents, meilleur sont ses produits. C’est économiquement un cercle vertueux.
Avant le début du nouveau millénaire, l’économie de l’expérience était théorisée dans la Harvard Business Review. Deux décennies plus tard, nous vivons l’avenir que ces auteurs avaient prévu. Il y a vingt ans, le Harvard Business Review qualifiait l’expérience de « quatrième économie ». Ils n’auraient pas pu prédire les économies des applications et des services à la demande qui sont arrivées en premier, ni imaginer à quel point l’expérience a imprégné toutes les industries.
Aujourd’hui, les technologies numériques et la vitesse de connexion rendent la communication très simple. Néanmoins, les entreprises doivent clairement traduire ce qu’elles entendent en améliorations réelles et tangibles. Heureusement, elles disposent désormais de quantités massives d’informations sur leurs clients. Le lien est essentiel pour créer les types d’expériences qui permettent de fidéliser les clients, d’engager les employés et de mieux les retenir. Plus l’expérience est bonne, plus la confiance est grande, plus les relations sont profondes. C’est la seule façon de réussir dans l’économie de l’expérience d’aujourd’hui.