À son apogée en 2000, le département « cash equities trading » au siège de newyorkais de Goldman Sachs employait 600 traders, achetant et vendant des actions sur les ordres des grands clients de la banque d’investissement. Aujourd’hui, il n’en reste que deux.
Les programmes de trading automatisé ont repris le reste du travail, soutenus par 200 ingénieurs informatique. Marty Chavez, directeur financier adjoint de l’entreprise et ancien DSI, a expliqué tout cela aux participants au symposium sur l’impact de l’informatique sur l’activité économique organisé par le Harvard’s Institute for Applied Computational le mois dernier.
L’exemple précoce de ces traders new-yorkais incarne la transformation de Goldman Sachs, et de plus en plus d’autres sociétés de Wall Street, qui font face à l’accélération de l’informatisation du commerce cinq dernières années. Selon Chavez, les domaines du trading de devises et même une partie des autres secteurs d’activité des banques d’investissement vont subir la même transformation.