Nous « fusionnons » avec la technologie et c’est une bonne chose

Nous vivons actuellement une époque enthousiasmante, même si nous entendons de nombreux appel à la prudence sur la vitesse, la nature et la portée des transformations en cours. Une partie de ce processus implique de s’habituer à la nature extraterrestre et à la portée omniprésente des nombreuses « mini-intelligences » qui nous entourent maintenant. Ce sont les algorithmes qui parlent avec nous, qui nous regardent, qui échangent pour nous, qui choisissent des dates pour nous, qui suggèrent ce que nous pourrions acheter, vendre ou porter. Ce sont les algorithmes qui mettent en commun les informations nous concernant et qui vont lentement imprégner tous les environnements construits par l’homme, des ponts aux routes, en passant par les villes et les dispositifs intelligents plus simples.

Il ne s’agit pas d’intelligences comparables à la notre. Mais une partie de leur potentiel le plus important réside dans la façon dont nous, les humains, pourrions coopérer avec elles pour former de nouveaux systèmes hybrides. Par ailleurs les progrès dans la compréhension de l’esprit et du cerveau aident à briser les anciennes frontières entre le psychologique et le physique. Nous découvrons non seulement à quel point le corps est important pour l’esprit, mais aussi comment le cerveau aide à prédire et à construire le monde de l’expérience humaine. Nous entrevoyons maintenant les prochaines étapes de l’évolution culturelle et cognitive de l’homme, poursuivant la tendance qui a commencé à l’arrivée du langage humain et l’invention (beaucoup plus tard) de l’écriture et du stockage et de la transmission externe des idées. Les nouvelles étapes annoncent un âge de fluidité et exigent des réponses à une foule de questions et de problèmes comme : Comment devrions-nous négocier ce vaste espace de possibilités humaines ? Et quels coûts sommes-nous prêts à tolérer en cours de route ?

La première est plutôt « pratique », la seconde éthique. En pratique, il ne sera pas facile de décider parmi tant de possibilités, tant d’améliorations et d’augmentations, et tant de pratiques sociales. La réalité virtuelle immersive pourrait être très utile pour explorer superficiellement, facilement et pour un faible coût plusieurs façons d’être. Sur le plan éthique, nous devons nous interroger concernant les coûts et inégalités que feront émerger les augmentations. Les questions relevant de la protection de la vie privée et le droit de contrôler (y compris l’échange ou la vente) nos renseignements personnels sont déjà au cœur de débats.

Néanmoins, le droit, l’éducation et la politique sociale restent actuellement à la traîne par rapport à de nombreuses vagues de transformations.

La suite ici (Andy Clark)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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