Selon Google, le câble à fibre optique qu’il construit de l’autre côté de l’océan Atlantique sera le plus rapide du genre. Lorsque le câble sera mis en service l’année prochaine, le géant technologique estime qu’il transmettra environ 250 térabits par seconde, soit environ 56 % plus rapide que Facebook et le câble Marea de Microsoft, qui peut transmettre environ 160 térabits par seconde entre la Virginie et l’Espagne.
Actuellement la capacité dépasse la demande. Cette croissance se poursuit. Alan Mauldin, de la société de recherche Telegeography, indique que seulement 30 %de la capacité potentielle des principaux câbles sous-marins est actuellement utilisée et que plus de 60 nouveaux câbles devraient entrer en service d’ici 2021. Mais la croissance actuelle des nouveaux câbles est moins tirée par les opérateurs télécoms que par des sociétés comme Google, Facebook et Microsoft qui recherchent toujours plus de bande passante pour la diffusion en continu de vidéos, photos et autres données entre leurs centres de données mondiaux.
Selon Mauldin, les entreprises comme Google et Facebook préfèrent avoir une capacité dédiée pour leur propre usage. C’est en partie pour cette raison qu’elles ont soit investi dans de nouveaux câbles par l’intermédiaire de consortiums, soit, dans certains cas, construit leurs propres câbles. Il y a aussi des enjeux financiers. En détenant les câbles au lieu de les louer auprès de sociétés de télécommunications, Google et d’autres géants de la technologie peuvent potentiellement économiser de l’argent à long terme. Le coût de construction et de déploiement d’un nouveau câble sous-marin ne diminue pas. Mais à mesure que les entreprises trouvent des moyens de véhiculer plus rapidement plus de données à travers ces câbles, leur valeur augmente.