Pourquoi nous avons besoin d’urgence d’une Convention de Genève numérique

Plus de 30 gouvernements ont reconnu disposer de capacités cybernétiques offensives. Cependant, contrairement aux armes classiques, les cyber arsenaux sont clandestins et intangibles. Ils sont donc difficiles à repérer et à identifier. Il est donc probable que le nombre réel soit non seulement beaucoup plus élevé, mais qu’il augmente au cours des mois et des années à venir. La course aux armes cybernétiques est clairement en cours. Cependant, les risques et les dangers des cyberarmes ne sont pas bien appréhendés aujourd’hui. Ces deux questions combinées, la nature clandestine et l’imprévisibilité des activités offensives en ligne, engendrent des vulnérabilités à une échelle et à une vitesse inédites. Comment gérer le risque qui en résulte ?

1.Le droit international s’applique au cyberespace

Microsoft estime que le droit international en vigueur s’applique au cyberespace. Ça ne devrait pas être une surprise. Les activités en ligne impliquent des personnes réelles utilisant des objets tangibles qui ont longtemps été soumis à divers cadres juridiques. Cependant, il a fallu un peu plus de temps aux gouvernements pour arriver à la même conclusion.

2. Adhérer au droit international ne suffit pas

Malgré ce qui semble être un accord quasi unanime, il s’avère difficile de passer de positions générales de soutien à des engagements concrets. Aujourd’hui, il semble que nous soyons dans une impasse.

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