Si les riches possèdent les robots que restera-t-il aux « pauvres » ?

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Depuis l’apparition des robots dans l’imaginaire public, les humains ont toujours craint que les machines ne les remplacent. S’en suit habituellement une période de réassurance, au cours de laquelle nous nous efforçons de croire que ce sera une bonne chose car les robots pourraient effectivement nous libérer de la corvée du travail quotidien. Le futuriste Jerry Kaplan, 63 ans, est parmi les plus optimistes. Il estime que 90% des Américains verront leur emploi pris par des robots et que nous devrions tous nous en réjouir. Ce qui est moins mis en avant, en revanche, ce sont les inégalités au cours de cette période de domination robotique. Les robots, Kaplan admet, seront détenus par les riches. « Les avantages de l’automatisation reviennent naturellement à ceux qui peuvent investir dans les nouveaux systèmes ». Nous ne devons toutefois pas voler aux riches pour donner aux pauvres mais inciter à l’entreprenariat. Imaginez que le taux de chômage soit de 90%. Nous connaîtrons probablement une période de transition extrêmement difficile.

 

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Ingénieur en technologie de l'information, passionné par l'innovation et la singularité. Co-fondateur du think tank virtuel Paris Singularity.

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