L. Bardon . – Des centaines d’”artistes de l’IA” ont émergé ces dernières années. Ces algorithmes complexes créent des œuvres d’art uniques (et parfois étranges). Ils génèrent des visuels époustouflants, une poésie profonde, une musique transcendante et même des scénarios de films réalistes. Les œuvres de ces IA artistes soulèvent des questions sur la nature de l’art et le rôle de la créativité humaine dans les sociétés futures.
Agence, un court métrage de réalité virtuel interactif réalisé par le studio torontois Transitional Forms et l’Office national du film du Canada, ne battra aucun record de box-office. Se situant quelque part dans le no man’s land entre le cinéma et les jeux vidéo, il pourrait avoir du mal à trouver un public. Mais comme premier exemple d’un film qui utilise l’apprentissage par renforcement pour contrôler ses personnages animés, il pourrait être un aperçu de l’avenir de la réalisation cinématographique.
Gagliano et Oppenheim veulent que les spectateurs aient le choix entre rester assis et regarder une histoire se dérouler, avec les personnages contrôlés par l’IA laissés à eux-mêmes, ou s’impliquer et changer l’action à la volée. Un certain degré d’interactivité vient du choix du type d’IA qui contrôle chaque personnage. Vous pouvez utiliser une IA basée sur des règles, qui guide le personnage à l’aide d’heuristiques simples – si cela se produit, alors faites-le. Vous pouvez ensuite faire en sorte que d’autres deviennent des agents de renforcement, formés pour chercher des récompenses à leur guise, comme par exemple se battre pour une bouchée de fruit.
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