Un nouveau type d’œil artificiel, conçu en combinant l’électronique de détection de la lumière et un réseau neuronal sur une seule puce, est capable d’interpréter ce qu’il voit en quelques nanosecondes seulement, bien plus rapidement que les capteurs d’images existants.
Un capteur capble de capturer et traiter une image en même temps, sans conversion ni transmission de données, rend la reconnaissance des images beaucoup plus rapide en utilisant beaucoup moins d’énergie. Le concept, publié récemment dans Nature par des chercheurs de l’Institut de photonique de Vienne, en Autriche, imite la façon dont les yeux des animaux prétraitent les informations visuelles avant de les transmettre au cerveau.
L’équipe a construit la puce à partir d’une feuille de diséléniure de tungstène de quelques atomes d’épaisseur seulement, gravée avec des diodes électroluminescentes. Ils ont ensuite câblé les diodes pour former un réseau neuronal. Le matériau utilisé pour fabriquer la puce lui confère des propriétés électriques uniques, de sorte que la photosensibilité des diodes (les nœuds du réseau) peut être modifiée de l’extérieur. Ainsi, le réseau peut être entraîné à classer les informations visuelles en ajustant la sensibilité des diodes jusqu’à ce qu’il donne les bonnes réponses. Ainsi, la puce intelligente a été formée à reconnaître les versions stylisées et pixélisées des lettres n, v et z.
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