Amazon a annoncé que ses profits étaient en hausse de 30%. Le géant technologique est bien connu pour sa philosophie de Day One, une philosophie qui prône le réinvestissement d’une grande partie des profits dans l’entreprise. Si beaucoup d’entreprises ont de l’ambition, peu ont autant de ressources financières utilisées comme levier pour développer les technologies nécessaires pour que les robots de science fiction deviennent une réalité.
Amazon emploie déjà 100 000 robots. Ces robots permettent à Amazon de développer des logiciels de localisation et de cartographie pour que les robots puissent naviguer de manière autonome dans les entrepôts. Mais l’ambition ne s’arrête pas là. Le Amazon Robotics Challenge est un concours doté d’un prix de plusieurs millions de dollars, ouvert aux équipes universitaires, dont l’objectif est de construire un robot capable de ramasser et emballer des articles dans des entrepôts.
Pour s’attaquer au problème de la robotisation de la livraison du dernier kilomètre, Amazon a misé sur la création d’un service de livraison de drone. Certes, une voiture ou une camionnette autonome qui livre des paquets aux portes des gens c’est pratique, mais qui dépose le colis sur le pas de la porte ?
Pour qu’un robot humanoïde soit vraiment utile, il aura besoin de vision et d’intelligence. Il devra comprendre et interpréter son environnement, et réagir en conséquence. Pour apprendre à connaître leur environnement, les humains le parcourent et l’observent. C’est quelque chose que, par exemple, Alexa couplée à des lunettes intelligentes serait très capable de faire. Il y a d’ailleurs des rumeurs selon lesquelles l’IA d’Alexa serait bientôt intégrée à des caméras de sécurité, ce qui constitue une étape idéale pour former une IA à traiter les images de son environnement, à percevoir le monde et les menaces qu’elle pourrait contenir.
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