La course pour dominer le domaine de l’intelligence artificielle (IA), c’est-à-dire pour concevoir 1 IA que chacun de nous utilisera comme assistant numérique polyvalent, est plus proche de la fin que la plupart des gens ne le pense. Et Google est sur le point de gagner. Et s’il y a un marché que nous ne pouvons pas laisser dominer, c’est bien celui de l’IA. Se servir des pouvoirs antitrust du gouvernement de nouvelles façons pour empêcher le monopole et préserver un oligopole sain semble la seule façon d’empêcher l’humanité d’acheter un aller simple pour un monde à la Matrix.
Même si au cours des prochaines années, alors que les assistants numériques auront du mal à simuler l’intelligence, ils joueront un rôle de plus en plus prépondérant dans la gestion du flux d’information d’une personne, influençant subtilement les achats, les choix de style de vie, voire les opinions politiques. Et ces assistants en sauront de plus en plus sur nous, en compilant des bases de données qui se trouvent sur le serveur d’une entreprise qui pourrait ou non les protéger des pirates informatiques, qui pourrait ou non résister à la curiosité du gouvernement.
Il n’ y a pas de solution unique à ces problèmes, mais le moins que nous puissions faire est de veiller à ce que les gens aient la possibilité de choisir parmi plusieurs fournisseurs d’IA. Aujourd’hui, l’arène où joue la concurrence pour une éventuelle domination de l’IA fait se combattre les assistants vocal Google Assistant, Alexa d’Amazon, Siri d’Apple, Cortana de Microsoft. A première vue, la course reste ouverte.
