Le monde est maintenant peuplé de Pokémons. Cela ne devrait pas être une raison de paniquer. Contrairement à quelques éditoriaux de journaux et quelques Tweets, Pokémon Go n’est ni le triomphe de la normalisation de la violence, ni l’apothéose de la zombification par le smartphone. Au milieu du contre-pied néo-luddite, une vérité émerge: Pokémon Go vient en paix. Mais le jeu soulève toutefois des questions profondes sur l’éthique du nouveau monde de la réalité augmentée.
Le succès de ce jeu mobile semble avoir pris tout le monde au dépourvu, même la société qui a produit le jeu. Le développeur du jeu, Niantic, a dû se précipiter pour colmater les failles de sécurité et une litanie de bugs. Avec seulement quelques dizaines d’employés, l’entreprise a dû mal à suivre le jeu le plus populaire au monde.
Pendant ce temps, il y a des rapports de presse qui ne peuvent être rejeté comme Luddisme : Des Pokémons apparaissant au Musée national de l’Holocauste par exemple, des femmes victimes de harcèlement, ou encore le risque posé aux jeunes joueurs noirs américain dans un pays ou l’officier de police a le doigt posé sur la gâchette.
La soudaineté de popularité du jeu Pokémon Go signale qu’une révolution technologique est en cours, et il est temps de réfléchir ensemble à des normes éthiques pour toute l’industrie de la réalité augmentée.