Pour les internautes, Boston Dynamics est l’entreprise qui met en ligne des vidéos folles du robot humanoïde Atlas faisant des backflips, de SpotMini à 4 pattes qui ouvre des portes et combat des hommes armés de bâtons, et depuis quelques semaines, d’une sorte de Segway appelé Handle se promenant en déplaçant des caisses grâce à un bras. L’entreprise commence à afficher ses ambitions alors que le SpotMini à 4 pattes approche de sa sortie commerciale. Aujourd’hui, Boston Dynamics devient encore plus explicite sur sa vision avec l’annonce de l’acquisition d’une startup de la Silicon Valley appelée Kinema Systems, qui construit un logiciel de vision conçu pour aider les bras robotiques industriels à manipuler les boîtes. Cette acquisition confère au robot Handle la matière grise dont il a besoin pour suivre la mise sur le marché de SpotMini.
Quand on pense à Boston Dynamics, on ne s’émerveille probablement pas du code qui fait tourner ces machines ; Boston Dynamics est célèbre pour son matériel. Mais Raibert n’est pas d’accord avec cette caractérisation. « La seule raison pour laquelle nos machines font ce qu’elles font, c’est à cause des contrôles, de la perception et des systèmes qui se coordonnent avec le matériel. » Grâce au noyau cognitif développé au fil du temps et partagé sur plusieurs plateformes, Boston Dynamics a pu consacrer son énergie à perfectionner chacune des spécialités de ses robots.