Alors que l’Internet des Objets continue d’étendre ses tentacules, Google développe une gamme complète de capteurs internes et externes, surveillant tout, de la glycémie à la chimie du sang. La liste des machines médicales autrefois extrêmement coûteuses qui se dématérialisent, se démonétisent, se démocratisent et se délocalisent, pourrait remplir un manuel scolaire. Si les progrès en terme de puissance de calcul, d’intelligence artificielle (IA) et des réseaux représentent le coeur de la révolution numérique, alors l’augmentation actuelle du nombre de capteurs en constitue la couche extérieure.
Les capteurs constituent la première partie du pipeline de traitement de l’information de l’environnement intelligent de demain. Un smartphone compte actuellement en moyenne une vingtaine de capteurs. D’ici 2030, des chercheurs de Stanford estiment à 500 milliards le nombre d’appareils connectés.
D’ici dix ans, nous vivrons dans un monde où à peu près tout ce qui peut être mesuré sera mesuré ; en permanence. Vos connaissances auront moins de valeur que les questions que vous posez. C’est un monde de transparence radicale, où les préoccupations relatives à la protection de la vie privée prendront un tout autre sens. Depuis l’espace jusqu’au fond de l’océan en passant par l’intérieur de votre circulation sanguine, la « peau électrique » de notre monde qui émerge progressivement produira un sensorium d’informations infiniment disponibles. Et grâce aux progrès rapides de l’IA, cette « peau » possèdera l’apprentissage machine nécessaire pour donner un sens à cette information.
La suite ici (Peter H. Diamandis)