Les voitures autonomes ne sont plus une utopie. Le dernier modèle Tesla dispose d’un pilote automatique. Le CEO d’Uber a annoncé qu’il achèterait chaque voiture autonome que Tesla produirait pendant 1 an (environ 500 000). Ne parlons pas de la Google Car ou des autres constructeurs automobiles en train de développer leurs propres systèmes. Un championnat de voitures autonomes est même prévu.
Imaginons que dans un futur proche la majorité des véhicules en circulation soit autonome. Ces dernières sont toutes reliées. Elles communiquent via un réseau central des informations sur leur position, leur vitesse, le trafic… Pas besoin de s’arrêter au feu rouge si vous savez qu’il n’y a personne par exemple. Les implications de ce gigantesque système automatisé de management du trafic sont énormes. Rien qu’aux Etats-Unis, 5 millions de personnes sont employées dans le secteur du transport. Tout à coup nous n’aurons plus besoin de chauffeurs de taxis, de bus, de livreurs, de camions de ramassage des déchets… Les bateaux, les avions, tout ce qui bouge pourrait être automatisé. Lorsque la marche vers l’automatisation du transport aura débuté, elle ira très vite. Nous vivons dans un monde où le capital fait loi et l’automatisation permettra d’énormes économies. Pour autant, faut-il noircir le tableau ? Les voitures autonomes seront certainement moins chères et plus sûres. Le sujet n’est pas tant la technologie (qui est neutre) que notre capacité politique à accompagner cette transition brutale de façon intelligente pour en tirer parti. Rien d’étonnant à ce que le revenu de base soit devenu un sujet à la mode…
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