Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Chemical Information and Modeling suggère que plus d’un million d’analogues chimiques pourraient coder des informations biologiques, tout comme l’ADN. Jusqu’à présent, l’ADN, l’ARN et quelques molécules artificielles sont les seuls acides nucléiques connus capables de lier, stocker et relayer des données, selon leur séquence. En concevant un programme informatique capable de générer des formules chimiques, les chercheurs de l’Université Emory ont testé d’innombrables molécules produites pour déterminer si elles ressemblaient à des nucléotides. Surprise pour tout le monde, leurs résultats ont permis d’identifier plus de 1 160 000 molécules qui pourraient se coupler en paires distinctes et s’assembler en une ligne, semblable à l’ADN et à l’ARN.
Pourquoi c’est important ? Parce qu’en nous incitant à repenser fondamentalement les moyens optimaux de transmission des données génétiques, cette découverte a de vastes implications nouvelles. En tenant compte du fait qu’un certain nombre de médicaments ressemblant à des nucléotides sont efficaces pour combattre les virus et certaines cellules cancéreuses malignes, la liste produite par l’équipe pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux produits pharmaceutiques.
La suite ici (Nicoletta Lanese)