Les chercheurs de l’EPFL ont développé un film contenant des « pistes » de quelques centaines de nanomètres d’épaisseur pouvant conduire l’électricité. Plutôt que d’être imprimées sur circuit intégré, ces pistes sont quasiment aussi flexibles que le caoutchouc et peuvent être étirées de plus de 4 fois leur longueur initiale dans toutes les directions, 1 million de fois sans qu’elles ne soient endommagées ni que la conductivité soit interrompue. Ce film électronique pourrait être intégré dans la conception des circuits. Ces derniers pourraient alors être tordus et étirés dans tous les sens, ce qui serait idéal pour la peau artificielle par exemple. Ce film pourrait aussi être intégrés à nos vêtements pour les rendre connectés. Et comme il épouse la forme et les mouvements du corps humains, il pourrait aussi être intégrés à des capteurs de contrôle de fonctions biologiques spécifiques.
