Des chercheurs conçoivent une méthode d’impression 3D rapide pour les organes humains

deep tech innovation impression 3D organes santé
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Image par Monika Robak de Pixabay

L. Bardon . – L’utilisation de l’impression 3D s’est beaucoup développé dans le domaine de la médecine ces dernières années. Les ingénieurs et les professionnels de la médecine impriment désormais systématiquement en 3D les mains prothétiques et les outils chirurgicaux. Un ensemble de nouvelles technologies émergentes, connu sous le nom de bioimpression, est sur le point de repousser les limites actuelles. Il s’appuie sur les récentes avancées des techniques d’impression 3D pour concevoir différents types de produits impliquant des composants biologiques, notamment des tissus humains et, plus récemment, des vaccins. Si la bioimpression n’est pas fondamentalement une nouvelle technologie (elle découle des principes généraux de l’impression 3D), il s’agit d’un concept nouveau d’un point de vue juridique et réglementaire.

Le Saint Graal de la bio-impression en 3D consiste à fabriquer des organes et des tissus humains de taille réelle comme substituts utilisables en cas de transplantation ou d’autres applications biomédicales. Des chercheurs de l’université de Buffalo ont fait un pas important non seulement pour y parvenir mais aussi pour le faire rapidement. Ils ont mis au point une technologie d’impression 3D qui leur permet d’imprimer rapidement des organes et des membres de taille réelle, comme une main humaine, en moins de 20 minutes.

Cette méthode, appelée impression stéréolithographique rapide d’hydrogel (FLOAT), permet de créer en quelques minutes un modèle solide d’hydrogel à plusieurs échelles. Les chercheurs ont mis au point cette méthode en contrôlant avec précision les conditions de photopolymérisation du processus afin de créer un flux de prépolymère d’hydrogel à faible aspiration, entraîné par la force et à grande vitesse. En contrôlant le processus d’impression de cette manière, FLOAT peut produire des pièces sans les contraintes et déformations habituelles que d’autres méthodes d’impression 3D peuvent produire, en particulier lors des processus de fabrication rapide. En outre, le procédé peut être utilisé pour imprimer des cellules vivantes intégrées à des réseaux vasculaires ou de vaisseaux sanguins, une technologie émergente qui devrait faire partie intégrante de la production de tissus et d’organes humains imprimés en 3D.

La suite ici (Elizabeth Montalbano)

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