Des exosquelettes robotisés alimentés par l’IA pour aider les personnes handicapées à se déplacer librement sans implants

deep tech innovation
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Image par Edict William de Pixabay

L. Bardon . – Si les hommes marchaient comme des robots, les ingénieurs auraient déjà perfectionné la marche sans effort mécaniquement assistée. Mais les habitudes, les maladies et les handicaps peuvent affecter la démarche de quelqu’un de façon unique. Or l’exosquelette idéal doit être facilement accessible et personnalisé. Les ordinateurs ont toujours du mal à anticiper la façon dont les gens se déplacent. D’un point de vue données, les humains sont bruyants, explique Katherine Poggensee, chercheuse bioméchatronique au Carnegie Mellon. De plus, “ils ont un cerveau, donc ils s’adaptent au fil du temps”. Et bien que les humains trouvent généralement le moyen le plus simple d’effectuer des mouvements, très peu d’entre nous ont la conscience physique et spatiale qui nous permettrait d’expliquer pourquoi une foulée semble plus facile qu’une autre. C’est pourquoi les chercheurs se tournent vers des algorithmes pour rendre les exosquelettes plus efficaces.

Des ingénieurs canadiens testent des exosquelettes semi-autonomes qui pourraient aider les personnes à mobilité réduite à remarcher sans avoir besoin de se voir implanter des capteurs. À l’instar des voitures autonomes, les membres robotiques sont équipés de capteurs et de caméras qui transmettent des images de l’environnement aux algorithmes de vision par ordinateur. Ceux-ci sont utilisés par les systèmes de contrôle de l’exosquelette pour effectuer des actions spécifiques : marcher, se tenir debout, s’asseoir ou monter et descendre des escaliers. Les personnes attachées à ces exosquelettes peuvent donc se déplacer, le logiciel se chargeant des mouvements nécessaires. En d’autres termes, le système essaie de déterminer ce qu’il faut faire à partir de la situation dans laquelle se trouve le porteur.

Si les algorithmes détectent quelque chose comme des escaliers, le code envoie cette information au système de contrôle de l’exosquelette pour lancer la série de commandes permettant de lever le genou et de monter ou descendre. S’il voit un large terrain plat, il sera plus susceptible d’envoyer des instructions à la machine pour activer un ensemble différent de contrôleurs utilisés pour la marche, ou s’il reconnaît une porte, le logiciel devrait correctement deviner que l’utilisateur essaie de l’ouvrir et faire en sorte que l’exosquelette ralentisse et reste immobile. Les catastrophes sont évitées en incluant un interrupteur d’arrêt.

Cela dit, ExoNet en est encore à ses débuts.

La suite ici (Katyanna Quach)

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