Vous connaissez peut-être la série de science-fiction britannique Black Mirror ? Elle met en scène des futurs possibles et sombres induits par l’adoption de nouvelles technologies. Et justement la réalité a commencé à rattraper la fiction de l’épisode 6 de la saison 3.
Outre le meurtre induit par les médias sociaux que la police essaie de résoudre, cet épisode met en scène de minuscules insectes drones qui volent librement autour de la ville. Une société privée de technologie a créé des drones abeilles pour compenser l’extinction des vraies abeilles (si cela arrivait réellement, les chaînes alimentaires s’effondreraient et plus de la moitié de la quantité de fruits et légumes que nous trouvons en supermarché disparaitrait). Dans la série, l’écart écologique est comblé en introduisant des pollinisateurs robotiques, mais ces derniers ont aussi une autre fonction – assassiner les gens. Heureusement nous n’en sommes pas là.
Une entreprise de solutions biomédicales, Draper, a annoncé qu’elle créerait un drone libellule vivant dans le cadre de son projet DragonflEye. La libellule cyborg sera équipée d’un petit sac à dos alimenté par un mini panneau solaire et contiendra un système de guidage et de navigation qui lui permettra de voler en toute autonomie. Plutôt que de détourner tous les contrôles musculaires, le système enverra des messages aux neurones « directionnels » de l’insecte qui se trouvent dans son cordon nerveux. En utilisant les gènes naturellement présents dans les yeux de la libellule, les «optrodes» du sac à dos envoient pour guider l’insecte les messages via des flashs lumineux.