L. Bardon . –Les ordinateurs quantiques sont conçus pour résoudre des problèmes qui prendraient aux ordinateurs classiques un temps exponentiel à résoudre. Ainsi, dans le passé, les chercheurs avaient besoin de ressources informatiques classiques exorbitantes pour vérifier leurs réponses, une tâche qui devient rapidement irréalisable dans le cas des applications conçues pour les ordinateurs quantiques. Grâce à de nouveaux protocoles mis au point par des chercheurs, les systèmes d’informatique quantique peuvent s’auto-contrôler, indépendamment des grands serveurs, et ainsi devenir beaucoup plus utiles. Tandis qu’une étude récente suggère que l’étonnant algorithme de jeu de DeepMind, AlphaZero, pourrait aider les chercheurs à débloquer la puissance et le potentiel de l’informatique quantique.
La première révolution quantique a donné naissance à l’électronique des semi-conducteurs, au laser et enfin à l’internet. La deuxième révolution quantique à venir promet une communication à l’épreuve des espions, des capteurs quantiques extrêmement précis et des ordinateurs quantiques pour des tâches informatiques jusqu’alors insolubles. Mais cette révolution n’en est encore qu’à ses débuts.
Un objet de recherche central est l’interface entre les dispositifs quantiques locaux et les quanta de lumière qui permettent la transmission à distance d’informations quantiques hautement sensibles. Le groupe Otto-Hahn « Réseaux quantiques » de l’Institut Max-Planck d’optique quantique de Garching mène des recherches sur un tel « modem quantique ». L’équipe a maintenant réalisé une première percée dans une technologie relativement simple mais très efficace qui peut être intégrée dans les réseaux de fibres optiques existants.
La suite ici (Katharina Jarrah)