Les scientifiques savent depuis longtemps que les cellules vivantes utilisent un système complexe de signaux pour détecter des éléments de leur environnement et transmettre des informations à l’interne et à leurs voisins. Les molécules de signalisation spécifiques, leur concentration et la façon dont elles évoluent avec le temps constituent quelques-uns des facteurs sous-jacent à ce système. Bien que le principe en soit simple, ce système s’avère extraordinairement puissant et complexe. Le décoder s’avère donc difficile. Il est, par exemple, difficile de repérer les molécules de signalisation et de mesurer la façon dont leur concentration change.
Des chercheurs ont récemment mis au point une façon de mesurer les changements dans les signaux moléculaires à l’aide d’une forme puissante de calcul moléculaire. Ils affirment que leur approche constituerait les fondements d’une nouvelle façon d’étudier et d’exploiter la signalisation cellulaire. Leurs outils permettraient de contrôler avec précision le taux et la réversibilité de ces « réactions de déplacement des brins » sur plusieurs ordres de grandeur (comportement semblable à celui d’un interrupteur – la réaction est soit activée, soit désactivée). De plus, la combinaison de plusieurs commutateurs différents permet des opérations logiques.
La suite ici (Emerging Technology from the arXiv)