Des chercheurs de la Stony Brook University ont peut-être trouvé un moyen de manipuler la mémoire en contrôlant l’acétylcholine, un neurotransmetteur utilisé par le cerveau. D’après les connaissances scientifiques actuelles, le siège de la mémoire émotionnelle serait l’amygdale, une partie du système limbique. L’acétylcholine est transmise à l’amygdale par des neurones cholinergiques. D’autres recherches suggèrent que ces neurones seraient également affectés par les maladies neurodégénératives, et que l’amplification de l’activité cholinergique dans l’amygdale pourrait « augmenter »‘ les souvenirs émotionnels et leur rappel. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs de la Stony Brook University ont d’abord augmenter, grâce à l’optogénétique, la libération d’acétylcholine dans l’amygdale lors de la formation d’une mémoire traumatique. Résultat : elle s’est renforcée en durant deux fois plus de temps que la normal. Puis, ils ont fait l’inverse, ils ont diminué la production de l’acétylcholine au cours d’une expérience qui aurait du être traumatique pour la souris. Mais cette dernière n’avait pas peur. Les chercheurs avaient en quelque sorte effacé sa mémoire. Et si nous pouvions un jour effacer nos plus mauvais souvenirs et stopper les maladies dégénérescentes, voir développer une mémoire « d’éléphant » grâce à la science ?
Et si nous maîtrisions un jour chaque souvenir de notre mémoire ?
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