Dans un effort pour obtenir le financement de l’opposition au gouvernement américain, la Chambre des représentants a récemment voté sur un projet de loi, H.R. 265, pour renouveler l’interdiction des êtres humains génétiquement modifiés aux États-Unis. L’interdiction s’applique aux bébés génétiquement modifiés, comme ceux qui seraient nés récemment en Chine et dont on a retiré un gène pour les rendre résistants au VIH. Elle bloque également une technique, connue sous le nom de » bébés triparentaux « , utilisée pour essayer de prévenir les maladies mitochondriales. En bloquant toute modification de l’ADN d’un embryon, I. Glenn Cohen, professeur à la faculté de droit de Harvard, estime que la législation américaine a adopté une approche au hachoir à viande quand il faudrait un « scalpel » pour séparer les bons usages des mauvais. Le Congrès rate encore une fois une occasion » d’élaborer une politique meilleure et plus subtile » qui pourrait permettre un véritable débat public sur les nouvelles technologies de reproduction, dit Cohen.
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