Facebook finance des expériences pour créer un appareil qui lit dans votre cerveaui

Image parGordon Johnson de Pixabay

En 2017, Facebook a annoncé vouloir créer un bandeau qui permettrait aux gens de taper à la vitesse de 100 mots par minute, simplement en pensant aux mots à écrire. Aujourd’hui, un peu plus de deux ans plus tard, le géant des médias sociaux révèle qu’il finance de nombreuses recherches universitaires sur des volontaires humains. Pourquoi c’est important ? Parce que ces recherches pourraient permettre de démontrer la faisabilité d’un dispositif portable contrôlé par le cerveau ; et parce qu’il s’agit d’un exemple précoce d’une entreprise technologique géante qui s’efforce de collecter des données directement à partir du cerveau des gens.

Pour certains neuroéthiciens, nous allons avoir besoin de règles, et rapidement, sur la façon dont les données sur le cerveau sont recueillies, stockées et utilisées. La recherche sur les interfaces cerveau-ordinateur s’est accélérée à mesure que les entreprises de haute technologie se sont lancés. Le 16 juillet dernier, Neuralink, une société travaillant sur la création d’une interface cérébrale, créée par Elon Musk, fondateur de SpaceX, a déclaré qu’elle espérait implanter des électrodes dans le cerveau de volontaires paralysés d’ici deux ans.

Les conditions sont-elles réunies pour faire confiance aux entreprises technologiques en leur ouvrant une fenêtre dans notre cerveau ? Le mois dernier, par exemple, Facebook a été frappé d’une amende record de 5 milliards de dollars pour avoir trompé des clients sur la façon dont leurs renseignements personnels étaient utilisés.

La suite ici (Antonio Regalado)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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