La créativité est-elle un trait propre à l’humain ? Qu’en est-il de la conscience de soi ou de l’intuition ? La frontière entre l’Homme et la machine va devenir de plus en plus floue. Les instituts de recherche en concurrence avec les grandes entreprises (GAFA) participent à la course vers la prochaine génération de système d’intelligence artificielle avancée. Cette dernière ne démontrera pas sa puissance en dominant un nième jeu humain mais en faisant preuve d’ingéniosité et de créativité.
L’intelligence artificielle entreprend des tâches de plus en plus complexes : prévisions du marché boursier, synthèses de recherches ou des discours politique… Les entreprises commencent à associer le deep learning à de nouveaux robots et à des outils de fabrication numérique pour créer une «fabrication intelligente». Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Hod Lipson, professeur d’ingénierie à l’Université de Columbia et directeur du Creative Labs Machines Columbia, repousse les limites de l’intelligence artificielle. Selon lui, la victoire d’AlphaGo a marqué la fin d’une ère pour l’intelligence artificielle. Aujourd’hui l’intelligence artificielle excelle dans l’utilisation de grands volumes de données pour arriver à une décision. La nouvelle génération d’intelligence artificielle débutera par une idée, ou un besoin, et le décomposera en plusieurs idées nouvelles. Ce type d’intelligence artificielle est exploratoire. Il s’agit d’une intelligence artificielle divergente plutôt que convergente. Hod Lipson travaille sur cette nouvelle ère où les machines seront d’inspiration biologique, capable d’évoluer, de faire preuve d’introspection ou de générer de nouvelles idées avant bien sûr de les construire.
« Est-ce qu’une intelligence artificielle peut créer un nouveau robot différent de tout ce que nous avons vu auparavant ? » s’interroge Lipson. Lisez ce qui suit, et vous verrez…
