Selon des chercheurs, une intelligence artificielle (IA) pourrait raisonner et prendre des décisions comme un humain si elle bénéficiait d’un système « hormonal », comme celui présent dans le cerveau humain. Des recherches récentes indiquent que l’émotion humaine, dans une certaine mesure, est le sous-produit de l’apprentissage. Selon Mainen et son équipe, la sérotonine n’est peut-être pas liée à l’humeur ou à des états émotionnels tels que le bonheur, mais plutôt à un neuro-modulateur conçu pour mettre à jour et modifier les paramètres d’apprentissage dans le cerveau. Ils estiment même que de tels mécanismes sont nécessaires pour l’apprentissage machine.
Certains chercheurs soutiennent que les déséquilibres chimiques dans un cerveau organique sont anormaux, mais les recherches de Mainen semblent indiquer le contraire. Son équipe émet l’hypothèse que les hyper-modulateurs, semblables à la sérotonine, pourraient être utilisés comme des » raccourcis » pour éviter que les systèmes autonomes ne s’enlisent dans des modèles dépassés. Concevoir des robots pour faire face à un environnement statique en utilisant l’apprentissage supervisé ne préparera probablement pas les machines à faire face au monde réel en constante évolution. Mais leur donner des émotions et la capacité d’être soumis à des hallucinations ne semble pas non plus être une bonne idée.