Le 14 février dernier, le professeur Ahmed Elgammal a lancé sur son ordinateur un nouvel algorithme générateur d’art et l’a regardé créer à la volée une série d’images étonnantes à couper le souffle. Deux semaines plus tard, Elgammal lui a fait passer une sorte de test de Turing pour comparer les oeuvres numériques aux dizaines de toiles de qualité musée. Au cours de l’étude randomisée en double aveugle, les sujets ont été incapables de distinguer les oeuvres générées par l’algorithme de deux ensembles d’échantillons d’œuvres renommées et créées par des artistes faits de chair et de sang. En fait, les images inventées par l’algorithme étaient souvent perçues par les sujets comme plus « innovantes » et « esthétiquement attrayantes » que l’art humain. Il en a résulté une rumeur venue troubler l’ordre artistique mondial : Watson avait appris à peindre comme Picasso.
Humain ou IA : difficile de distinguer l’auteur des tableaux
(Visited 71 times, 1 visits today)