Jill, une intelligence artificielle, intervient en tant qu’assistant pédagogique à Georgia Tech. Jill a intégré une équipe de 9 aide-enseignants répondant à toutes les questions concernant le cours et les projets sur lesquels travaillent 300 étudiants inscrits au cours. Au cours d’un semestre, ce type de classe génère actuellement 10 000 messages auxquels répondre. Après une période d’observation, Jill, à partir de fin Mars, a commencé à répondre en toute autonomie aux questions. Elle a également poster des rappels de dates d’échéance et envoyer des invitations en milieu de semaine pour encourager la discussion. Un mois plus tard, le professeur Goel a révélé à ses étudiants que Jill était un système d’intelligence artificielle alimenté par Watson d’IBM. Au vu des résultats obtenus, Goel a décidé de renouveler l’expérience au prochain semestre pour prendre en charge 40% des questions. De cette façon les autres aides pédagogiques pourront se concentrer sur les questions plus techniques ou philosophiques qui émergent. Comment les étudiants ont réagi ? Si la classe a été surprise, au global le retour est positif. Watson illustre ici concrètement le potentiel de l’intelligence artificielle : moins d’administratif pour plus de valeur. Les travailleurs humains pourront ainsi se concentrer sur des tâches plus complexes nécessitant de la créativité, un regard critique, de la communication. Si les bénéfices sont importants, ils font aussi portés un risque sur l’emploi. Concernant Jill, que feront les 8 autres aides pédagogiques si le système prend en charge 40% des questions ?
Jill Watson, l’assistant pédagogique artificiel change déjà l’éducation
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