La bioimpression 3D a énormément progressé, en quelques années, et déjà réussi à synthétiser des choses remarquables telles que la peau humaine imprimée, les os synthétiques, voir même une glande thyroïde de souris entièrement fonctionnelle. Environ 10% de la population mondiale est touchée par une maladie rénale chronique. Des millions de personnes meurent chaque année car ils ne disposent pas de traitements abordables. Aux États-Unis par exemple, le traitement des maladies rénales chroniques concernent moins de 1% de la population et coûte annuellement environ 48 milliards de dollars, soit près de 7% du budget total de l’assurance-maladie. Il y a actuellement plus de 93 000 personnes attendant une greffe des reins aux États-Unis, le temps d’attente pouvant atteindre jusqu’à dix ans. Pourquoi ? Parce que le rein est l’un des organes les plus complexes à synthétiser, voir même le plus complexe. Ceci est dû à la fois au nombre énorme de néphrons contenus dans chaque rein et à la structure complexe des néphrons. Mais les scientifiques du Harvard Jennifer Lewis Lab sont justement parvenus récemment à réaliser un premier pas déterminant en créant un rein artificiel qui pourrait un jour remplacer les reins biologiques de donneurs. Grâce à l’impression 3D, Lewis et ses collègues ont réussi à recréer la composante tubulaire des néphrons du rein et à lui donner un réseau vasculaire pour le flux sanguin.
La suite ici (Vanessa Bates Ramirez)
Bonjour, Quand le rein 3D sera applicable en France
D’avance, merci pour votre réponse
SINCERES SALUTATIONS
ANNIE DASSONVILLE
Bonsoir Madame,
Je serais un charlatan si je répondais fermement à votre question. Malheureusement je ne sais pas.
Si les avancées scientifiques semblent pleine de promesses, son application en France est suspendue également à d’autres dimensions : économique, juridique, politique, éthique, etc…
De fait, entre la découverte en laboratoire et son arrivée sur le « marché », il faut compter au minimum 10 ans aujourd’hui.
Salutations