Les startups chinoises en intelligence artificielle (IA) ont levé 4,9 milliards de dollars américains en 2017, tandis que leurs homologues américains disposaient de 4,4 milliards de dollars américains en financement. Pourtant, selon CB Insights, la majorité des start-ups d’IA de premier plan sont domiciliées aux Etats-Unis. Parmi les 100 premières, 23 seulement ont leur siège hors des États-Unis, dont 6 en Chine, 6 en Israël et 6 au Royaume-Uni.
La Chine abrite le plus grand nombre de start-ups en IA évaluées à au moins 1 milliard de dollars US, selon CB Insights. 6 des 11 « licornes » parmi la compilation annuelle des meilleures start-ups d’IA provient de Chine, SenseTime occupant la première place avec une valeur estimée à 4,5 milliards de dollars américains.
Au travers de son ambitieux plan en 3 étapes, la Chine veut rattraper les États-Unis en matière de technologie et d’applications d’IA d’ici 2020, réaliser des percées majeures d’ici 2025 et devenir un leader mondial dans ce domaine d’ici 2030. Les États-Unis sont devenus de plus en plus méfiants à l’égard des ambitions de la Chine de jouer un rôle de premier plan dans ces technologies et ont pris des mesures pour freiner l’expansion d’entreprises telles que Huawei Technologies dans des domaines tels que les réseaux mobiles 5G, qui soutiendront le déploiement de ces applications.