Les politiques incitatives du gouvernement chinois ont accéléré les innovations à travers un large éventail d’acteurs technologiques dans le pays. Des géants de l’Internet tels que Baidu, Alibaba et Tencent, des start-up émergentes comme iCarbonX et SenseTime, ainsi que des « licornes » (des sociétés qui ont atteint un milliard de dollars mais non côtées en bourse) comme Didi Chuxing et Xiaomi adoptent déjà l’IA dans leurs opérations. Baidu, par exemple, a modifié sa stratégie d’entreprise « mobile-first » en devenant, comme Google, « AI-first ». De plus, la start-up chinoise de soins de santé iCarbonX construit un « écosystème » numérique utilisant l’IA pour collecter les données biologiques et psychologiques des utilisateurs, et leur fournir ainsi un service prédictif de diagnostic de santé personnalisé. Et si le plus grand défi était géopolitique ? Selon un rapport inédit du Pentagone cité par Reuters, le gouvernement américain considère les investissements chinois dans les start-up américaines spécialistes de l’IA comme une menace potentielle pour la sécurité nationale.
La Chine futur leader mondial de l’IA ?
Si tout se passe comme prévu, la Chine espère devenir le leader mondial de l’intelligence artificielle (IA) d’ici 2030. En cas de succès, l’initiative « moonshot » de Pékin, récemment dévoilée par le gouvernement, pourrait changer la donne non seulement pour la société chinoise mais aussi pour la géopolitique mondiale. Mon pari est que la Chine atteindra son objectif au cours de la prochaine décennie, en partie à cause du chemin déjà parcouru.
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