La Commission européenne souhaite que les gouvernements et les entreprises privées augmentent leurs dépenses de recherche et d’innovation en matière d’IA, alors que l’Europe perd du terrain au profit des États-Unis et de la Chine, où sont basées la plupart des grandes entreprises d’IA. Les chercheurs de l’UE ont déclaré que l’Europe risque d’être laissée pour compte, à mesure que les États-Unis et la Chine augmentent leurs investissements. Les entreprises de technologie américaines ont par exemple attiré les meilleurs chercheurs britanniques en leur proposant des salaires à six chiffres. Pour enrayer l’exode des cerveaux, des scientifiques de premier plan ont élaboré des plans pour constituer un vaste institut multinational européen de l’intelligence artificielle (IA). Appelé Laboratoire européen pour l’apprentissage et les systèmes intelligents – ou Ellis -plusieurs centres seraient implantés dans un certain nombre de pays, dont le Royaume-Uni. Bruxelles a proposé d’injecter 20 milliards d’euros dans la recherche en IA, tout en refroidissant les ardeurs des plans controversés qui envisagent de donner des droits humains aux robots. La santé, les transports et l’agriculture figurent parmi les domaines auxquels la Commission souhaite que les chercheurs donnent la priorité. Mais la commission s’est distanciée des propositions visant à donner aux robots les plus avancés le statut juridique de personne.
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